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Le tennis est un sport sublime mais imprévisible. On ne sait pas quand le match commence, quand il finit, qui jouera demain ou dans quelles villes iront nos joueurs préférés la semaine suivante. Avec Parlons Tennis, le monde de la petite balle jaune n'aura plus aucun secret pour toi !
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5. C'est le nombre de joueurs victimes d'une intoxication alimentaire la semaine dernière à Acapulco. Alexander Zverev, Casper Ruud, Tommy Paul, Holger Rune et Alex Michelsen. Le tournoi a perdu une grande partie de ses têtes de série sans même les voir batailler sur le court. Sur X, Rune a fait part de son mécontentement : "Furieux et triste en même temps. J'avais une intoxication alimentaire et n'étais pas en capacité de jouer aujourd'hui". Ce n'est pas un cas isolé sur le circuit. L'année dernière, Casper Ruud et Aryna Sabalenka s'étaient plaints de la nourriture à Roland-Garros.
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Quentin Halys élimine Andrey Rublev au premier tour de l'Open de Dubaï (3/6 6/4 7/6). Issu des qualifications, le Français joue un tennis proche de son meilleur niveau pour éliminer la troisième tête de série. Vainqueur la semaine passée à Doha, le joueur russe débarque confiant à Dubaï. Il impose une cadence effrénée à son adversaire dans la première manche. Mais il ne parvient pas à neutraliser Halys dans les deux sets suivants. Le Français prend la balle tôt pour empêcher Rublev de tourner autour de son revers. Le Russe subit les échanges de fond de court. Il ne profite pas de ses occasions de break et laisse son rival s'emparer de la victoire.
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Dans le malheur se trouve parfois un grand bonheur. Cela a été le cas pour Stefanos Tsitsipas ces dernières semaines. Il touche le fond à Doha : il perd contre Hamad Medjedovic, pourtant blessé aux adducteurs et limité dans ses mouvements. A Dubaï quelques jours plus tard, son tennis se met en place au fil des matchs. Le Grec n'avait pas été aussi flamboyant depuis plusieurs mois. Son regard, son attitude, son jeu. Chaque élément transpirait l'envie et la détermination. Porté par cette nouvelle énergie, Stefanos Tsitsipas produit des coups d'exception : demi-volée mi-court, amorties parfaitement camouflées et revers long de ligne fulgurants. C'est peut-être le début d'un nouveau chapitre pour le 9e joueur mondial !
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"Une sanction doit punir celui qui fait intentionnellement quelque chose d'illégal et qui recherche un avantage personnel. Je sais que ce n'est pas le cas avec Sinner [...] Je suis surpris que certains joueurs soient contre lui, même au plus haut niveau, et certains qui ne sont pas irreprochables", a affirmé Toni Nadal au micro de La Gazzetta dello Sport. Le mythique entraîneur de Rafa est l'une des rares figures du tennis à prendre une position forte en faveur du numéro un mondial. Enfin ! S'acharner à présenter l'Italien comme un tricheur pèse sur l'image du tennis. Accabler un homme honnête ne réparera pas les dommages subis par d'autres athlètes dans le passé. Vivement le retour de Jannik Sinner sur les courts. La beauté de son tennis remettra peut être les idées en place à ses détracteurs.
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Stefanos Tsitsipas vient à bout de Karen Khachanov en huitièmes de finale de l'Open de Dubaï (7/6 2/6 6/4). L'importance de ce match ne réside pas dans sa beauté mais dans l'instabilité mentale des protagonistes. Le manque de confiance des deux joueurs était flagrant tout au long de la partie. Ce n'était pas un combat contre l'autre mais contre soi-même. La tension dans l'air disait tout de l'importance de cette rencontre. Chacun était en quête d'un match référence. Celui qui sert toute une vie. Celui qui prouve qu'il est possible de gagner, même en mauvaise posture. Celui qui rassure. Cette victoire porte ses fruits en quelques jours. Stefanos Tsitsipas fait preuve d'une impressionnante solidité dans les moments clés à partir des demi-finales.
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Les débats sur le sport sont comparables à ceux sur la politique. Chacun a son avis et il est impossible de convaincre la personne en face de soi. Ce défaut revient souvent dans les vidéos ou podcasts d'actualité sur le tennis. L'un préfère Carlos Alcaraz et l'autre Jannik Sinner. L'amour ne s'explique pas. Dans Air Open, les journalistes de L'Equipe dépassent ce biais. Aux avis tranchés, ils préfèrent les remarques fines. Il est question d'analyse et pas de goût. "Est-il déjà trop tard pour la génération Zverev ?" est le titre du dernier épisode. Une quarantaine de minutes délicieuses que vous devriez vous accorder : philosophie de la famille Zverev, complexe de Stefanos Tsitsipas, motivation de Novak Djokovic et décryptage par Daniil Medvedev.
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