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Pour le plus grand bonheur des fans de tennis, il y a des matchs quasi tous les jours de l'année. Sauf en décembre. Un mois froid, triste et solitaire. La reprise du circuit principal paraît lointaine. Plus que 24 jours. En attendant, Parlons Tennis te replonge dans le passé. Des moments historiques, mais aussi d'autres déjà oubliés. Cette semaine, lumière sur Roland Garros 2020.
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1. Comme la seule exception à la règle. En 2020, Roland Garros a lieu du 27 septembre au 11 octobre. Adieu les après-midi ensoleillées sur le Court Philippe Chatrier. Au service, les joueurs ne se battent plus contre les ombres mais contre la nuit. Des conditions changeantes qui affectent évidemment le jeu. L'atmosphère est plus lourde ; la terre battue plus humide. Les rotations de la balle sont ralenties dans l'air. Les rebonds ne giclent pas comme à leur habitude. Une quinzaine unique. Mais certains résistent au changement - comme le vainqueur.
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Dominic Thiem ne franchit pas les quarts. Il s'incline en cinq sets (6/7 7/5 7/6 6/7 2/6) contre Diego Schwartzman. Le joueur autrichien avait joué les deux finales précédentes. Toutes perdues contre Rafael Nadal. Cette année-là, son tennis flamboyant n'est pas au rendez-vous. 23 jours plus tôt il était sur le toit du monde. Ou plutôt sur le sol bleu de Flusing Meadows. En train de célébrer son premier et dernier Grand Chelem. Fatigué, éreinté mentalement, en quête d'une nouvelle motivation, Domi n'a pas la tête à glaner une première Coupe des Mousquetaires.
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Le maître des lieux. Rafael Nadal. Une nouvelle fois vainqueur Porte d'Auteuil, l'Espagnol s'adjuge un vingtième titre du Grand Chelem. Il signe une quinzaine en toute maîtrise comme à son habitude. Il n'a rien laissé à ses adversaires sur sa route. Même pas des miettes. Ni set, ni espoir. Le Taureau de Manacor n'a jamais envisagé repartir de Paris sans un treizième titre de Roland Garros. Les conditions automnales ne l'ont pas freiné : ses coups droits ont blanchi les lignes du Philippe Chatrier, ses revers ont déportés ses adversaires hors du court et ses défenses ont écoeurés la concurrence. Une quinzaine aux normes espagnoles.
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"C'est dans les plus grandes défaites qu'on apprend les meilleures leçons en tant que joueur de tennis, mais aussi en tant que personne", disait Novak Djokovic après son échec en finale (0/6 2/6 5/7). Une philosophie qui lui a réussi dès l'année suivante. En 2021, un seul match sépare le Djoker du Grand Chelem calendaire. Daniil Medvedev l'empêche de réaliser l'exploit lors du dernier dimanche à New York. Ce mantra pourrait lui être utile dès l'année prochaine. Une saison sans titre majeur est devenue une anomalie pour le meilleur joueur de l'histoire. À quand le 25ème ? Peut-être en 2025.
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Stefanos Tsitsipas s'incline en demi-finale face à Novak Djokovic (3/6 2/6 7/5 6/4 1/6). Un match à suspense comme on les aime. Après les deux premiers sets, le joueur grec semble à court de solution. C’est sans compter l’esprit combatif du vainqueur de l’ATP Finals. Tout vêtu de noir, il enchaîne les glissades et pourchasse les amorties adverses au filet. Alors que Novak Djokovic sert pour le match, il remporte un échange de seize frappes en libérant toute la puissance de son coup droit. Une toute autre rencontre débute alors. Longue, tendue, épuisante. Stefanos Tsitsipas est rattrapé par la fatigue et l'enjeu de la rencontre dans les derniers instants.
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Le tennis, c'est beau tout le temps. A la télé, dans les gradins mais aussi en images. Les photos de sportifs en action sont toujours spectaculaires. Elles reflètent la beauté de la discipline mais aussi l'émotion qui traverse les athlètes dans les moments de haute tension. Corinne Dubreuil est photographe sur le circuit ATP depuis plus de 20 ans. Ces portfolios quotidiens dans les plus grands tournois sont spectaculaires. Publiés sur son compte instagram, ils permettent d'appréhender les matchs sous un nouvel angle. Plus intimiste.
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